Du Mexique au Costa Rica, jusqu’en Colombie, apprenez-en un peu plus sur la musique et les danses de plusieurs pays du sud. Découvrez ces villes vibrantes à l’ambiance de fête.
MEXIQUE
Le Mexique est un pays débordant de notes de musique ! Épousant de nombreuses variétés, la musique mexicaine reflète à la perfection l’histoire de son peuple et ses paysages. Plusieurs styles se croisent au Mexique, selon l’état ou la ville, mais s’influencent les uns les autres et offrent une abondance de choix aux amateurs de musique.
Balancez-vous au son de « De Corazón ranchero » par Voz de mando !
La musique norteña est née au Texas à l’époque où l’état était encore mexicain. Se démarquant par la forte présence d’un accordéon, le bajo sexto (un cousin de la basse), une guitare, et une contrebasse qui sert à la fois d’instrument de percussion et de soutien. Le rythme du norteño est souvent de trois temps par mesure mais se joue aussi en 4/4. Parfois, dans la version sierrana de la musique norteña, un tuba remplace la contrebasse. Les harmonies vocales se superposent avec une touche de country. Jouée lente, elle peut faire penser à une langoureuse nostalgie. Interprétée de manière plus rapide, elle donne envie de se trémousser, chapeau de cowboy à l’appui.

La petite sœur de la musique norteña se nomme la ranchera. Elle met souvent en valeur des cordes et des arrangements de cuivre, parfois aussi une jolie harpe. Elle peut parler d’amour ou du manque du pays, mais une chose est certaine, c’est qu’elle touche droit au cœur, peu importe si elle est de tempo enjoué ou plutôt tranquille. La ranchera se joue différemment selon la région mexicaine, comme dans l’état de Sinaloa, où la banda sinaolense utilise de douze à dix- huit musiciens au lieu des cinq ou six musiciens qui sont traditionnellement de mise.
Festoyez au son de la ranchera avec « De una vez » par la Banda sinaloense MS

Vivez la nostalgie mexicaine avec « Corrido de Juanito » par Calibre 50
Le corrido a vu le jour pendant la révolution mexicaine. Peignant des histoires réelles ou fictives, le corrido témoigne de l’histoire, de l’actualité et de la vie quotidienne. Avec ses guitares, son accordéon, ses mesures en ¾ , sa batterie et son tuba qui assure la ligne de basse, le corrido s’est aussi modernisé. Aujourd’hui, une déclinaison de ce genre gagne tous les jours en popularité : le narcocorrido qui raconte la vie lorsqu’on est narco trafiquant… avec des beats hip- hop et du rap.
Admirez le ciel avec « Cielito lindo » par les Mariachi Vargas de Tecalitlan
Comment parler de la musique mexicaine sans s’arrêter aux célèbres Mariachis ! La musique des mariachis date du 18 e siècle et prend racine dans la valse et la polka. La ville de Guadalajara est son cœur mais elle est jouée partout au pays, avec quelques variantes dans l’instrumentation, les costumes et les mélodies. Sombrero sur la tête, guitares et trompettes à la main, les mariachis chantent ensemble en groupe et n’hésitent pas à rajouter des cordes sur leurs pièces.
COLOMBIE
Dansez sans vouloir vous arrêter sur « Que nadie sepa mi sufrir » par La sonora dinamita
La Colombie est la reine de la cumbia, style très dansant aux sonorités mémorables par ses accentuations marquées aux percussions, son accordéon, son piano soulignant les deuxième et quatrième temps de chaque mesure et ses cuivres qui font écho à la mélodie. La voix de l’interprète principal(e) de la cumbia est mise de l’avant dans un cri du cœur passionné. On trace ses origines jusqu’aux populations indigènes des côtes caribéennes de la Colombie, puis aux chants des esclaves et aux fêtes populaires des deux siècles passés. La cumbia s’est exportée aux pays des alentours jusqu’à s’enraciner au Mexique, et la
salsa s’est même jointe à elle à plusieurs reprises. Il s’agit du genre festif par excellence.

SALVADOR, HONDURAS, VÉNÉZUELA ET COSTA RICA
Ces pays nous offrent leurs propres versions des styles explorés ci-haut, en plus de leurs variations sur la salsa, le bolero et le merengue. Au carrefour de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud, les influences s’entrecroisent et se métissent. Ainsi, certains des plus grands artistes salsa comme Oscar D’Leon sont nés au Venezuela et ont su tisser leurs œuvres en s’inspirant de leur pays d’origine et des rythmes à la mode. Il ne faut pas négliger l’impact qu’ont eu les peuples indigènes sur la culture musicale de ces pays, impact se reflétant jusqu’à la musique d’aujourd’hui.
Costa Rica : « Malpaís » par Malpaís
Venezuela : « Ven Morena » de Oscar D’Leon
Honduras : « Yau », par Aurelio Martinez
Salvador : « Salvadorena » par Los hermanos flores

Une chose est certaine, c’est qu’en agrémentant vos vacances d’une bonne dose de musique provenant de votre destination-voyage, votre expérience n’en sera que plus merveilleuse. N’hésitez pas à vous renseigner sur les bars et les clubs locaux qui offrent des prestations d’artistes du coin. À travers leur musique, ils vous en enseigneront beaucoup sur leur culture et sur l’histoire de leur pays.
Envie de vibrer? Envolez-vous vers le sud en un seul clic.
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